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Accueil Argument : Pour Freud, la Kulturarbeit est le processus permettant de transformer l'expression des pulsions humaines, ce qui d'emblée met en tension les besoins individuels et les exigences de la civilisation. Dans un monde marqué par d'importantes mutations sociales, technologiques et politiques, il parait indispensable de penser la culture de la subjectivité contemporaine qui se trouve exposée à des formes inédites de radicalité. Qu'il s'agisse de la montée des extrémismes, de l'émergence de nouvelles identités ou encore de l'essor phénoménal des technologies numériques, ces bouleversements s'accompagnent d'une forme de mal-être et/ou de désarroi face à la perte des repères traditionnels. La psychanalyse, en tant que pratique et théorie centrée sur les modalités de construction du sujet et de ses formes émergentes, nous permet d'éclairer ces dynamiques. Comment comprendre l'excès, la rupture ou le rejet qui traversent les expressions contemporaines de la subjectivité ? En quoi ces formes de radicalité révèlent-elles, ou masquent-elles, les mouvements inconscients propres à chaque sujet ? A travers notamment la modélisation renouvelée des processus de symbolisation inhérents au travail de subjectivation, le CRPPC propose de rendre compte des formes de crispations identitaires et/ou des expressions plus profondes de souffrances narcissiques-identitaires en regard des structures sociales et des réalisations culturelles contemporaines. Ce colloque invite à repenser le lien entre clinique psychanalytique et phénomènes collectifs, entre la quête d'une singularité irréductible et les pressions normatives, afin d'offrir de nouvelles perspectives sur le positionnement du sujet dans une époque en quête de sens. |
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